Saison Discorde, Fille de la Nuit — Les œuvres in-situ — Anémochories

Exposition

Installations, peinture, sculpture, techniques mixtes

Saison Discorde, Fille de la Nuit
Les œuvres in-situ — Anémochories

Passé : 16 février → 9 septembre 2018

Les conflits font les siècles : la plus grande boucherie ouvrait le XXe, les tours du World Trade Center abattues le XXIe. Les conflits s’incarnent dans notre chair et dans l’art depuis toujours. Ils s’appelaient Bosch, Goya, Picasso. Ce sont maintenant Jean-Jacques Lebel, Kader Attia, Neïl Beloufa, Marianne Mispelaër…

Maiga Grantina — Troll

Daiga Grantina réalise une vaste sculpture à partir de matériaux aux qualités diverses, tantôt moelleux ou durs, tantôt transparents ou opaques. Amalgamés en un paysage étrange et coloré, chacun d’eux participe de cet organisme embrumé, enragé, joueur et un peu Toll (le titre allemand de l’œuvre pouvant à la fois se traduire par « fou » et « épatant »).

Les différents composants de cette sculpture-assemblage sont exposés dans un état d’imperfection et de non- ni qui prennent vie grâce aux faisceaux lumineux qui viennent unir les matériaux et qui, à leur tour, vont dessiner l’espace. Cette atmosphère déchaînée, matérialisée ici par la fulmination de la mousse répandue dans l’espace, fait aussi écho à la force de l’élucubration enfantine, celle qui autorise à imaginer la construction d’un refuge — de manière improvisée, à partir de tables et des matériaux disponibles sur le moment — , l’élaboration d’une cabane potentiellement habitable.

Commissaire : Sandra Adam-Couralet

Anita Molinero — Bouche-moi ce trou

Déployée dans les airs, au-dessus du palier d’honneur du Palais de Tokyo et dans l’espace environnant, l’installation conçue par Anita Molinero se compose d’une grande sculpture en polystyrène brûlé, sorte de planète fossilisée ou de vaisseau spatial à la technologie incertaine autour duquel tournoient, tels des oiseaux ou des satellites de mauvais augure, des carénages de moto fondus. Sur cette scène aérienne aux allures d’apocalypse urbaine de série Z, veille telle une « gardienne » mutique, une sculpture enchaînée recouverte de fourrure.

Commissaire : Yoann Gourmel

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Anita Molinero, Vue de l’exposition  La Grosse Bleue  à la Galerie Thomas Bernard — Cortex Athletico, 2017 Courtesy de l’artiste et Galerie Thomas Bernard — Cortex Athletico Crédit photo : Rebecca Fanuele

Nina Chanel Abbey — Fresques réalisées in-situ

Nina Chanel Abney déplace parfois sa pratique picturale de l’atelier à l’espace public des villes où elle peint d’immenses muraux. Invitée pour la première fois dans une institution française, l’artiste s’empare d’une succession de murs encastrés dans l’architecture du Palais de Tokyo pour y peindre plusieurs fresques in situ.

Entre abstraction et guration, couleurs vives et grisaille, lignes grasses et formes vaporeuses, les peintures d’histoire de Nina Chanel Abney capturent l’énergie et les tensions qui secouent notre époque marquée par un ux sans hiérarchie de vraies et fausses informations, par des abus de pouvoir et par des questionnements sur les genres et les identités.

Commissaire : Hugo Vitrani

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Nina Chanel Abney, Catch Me if You Can, Catch 22, 2017 Acrylique et peinture au pistolet sur toile — 5 panneaux de 96 × 60 cm © Palais de Tokyo
16 Trocadéro Zoom in 16 Trocadéro Zoom out

13, av. du Président Wilson

75016 Paris

T. 01 81 97 35 88

www.palaisdetokyo.com

Alma – Marceau
Boissière
Iéna

Horaires

Tous les jours sauf le mardi de midi à minuit
Fermé le mardi

Tarifs

Plein tarif 12 € — Tarif réduit 9 €

Gratuité pour les visiteurs de moins de 18 ans, les demandeurs d’emploi, les bénéficiaires des minimas sociaux…

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Les artistes

  • Anita Molinero
  • Daiga Grantina
  • Nina Chanel Abney