Searching Eye — Exposition inaugurale — Galerie Alina Pinsky — Exposition — Slash Paris

Encore 2 mois : 18 octobre 2025 → 7 janvier 2026

Située au cœur du quartier des Archives, le nouvel espace parisien de la galerie Alina Pinsky marque une étape décisive dans le développement de la galerie, affirmant sa volonté de renforcer les dialogues artistiques et les échanges culturels au sein de la capitale. Du réalisme magique à l’op art, en passant par l’expressionnisme abstrait, l’exposition inaugurale de l’espace parisien de la galerie Alina Pinsky propose un large panorama de démarches artistiques couvrant plusieurs décennies.

L’exposition réunit le travail de : Igor Chelkovski (1937, vit et travaille en France), Lev Povzner (1939, vit et travaille en Russie), Michael Chernishov (1945, vit et travaille aux États- Unis), Tatiana Andreeva (1951, vit et travaille en Suisse), Natalia Turnova (1957, vit et travaille en Russie), Igor Skaletsky (1978, vit et travaille en Allemagne), Tim Parchikov (1983, vit et travaille en France), Natacha Habarova (1985, vit et travaille en Russie) et Evgeny Muzalevsky (1995, vit et travaille en Allemagne), Le titre de l’exposition fait écho à la célèbre formule de Diana Vreeland, « The eye has to travel », rappelant que la véritable perception de l’art suppose un mouvement constant, une quête de nouvelles impressions et de nouveaux points de vue. L’oeil ne doit pas se limiter au familier : il doit être exercé, stimulé, invité à explorer différents univers visuels dans toute leur richesse. Searching Eye met en lumière cette diversité et la déploie sous la forme d’un itinéraire cohérent.

L’exposition se déploie en une succession de registres : l’échelle cède la place au détail, les éclats de couleur à la rigueur du monochrome, les images figuratives à l’abstraction pure. Guidé par les artistes, le regard du spectateur s’engage dans un voyage à travers époques et styles, pénétrant au cœur des œuvres — du plan lointain au gros plan, de la forme extérieure à la profondeur cachée — et réinterprétant sans cesse l’espace de la peinture, du dessin ou de la sculpture.

Cette exploration s’ouvre avec des artistes qui, dès les années 1960, ont entrepris d’interroger de manière systématique la mécanique même de la perception.

L’exposition forme une polyphonie où le regard, tour à tour entraîné, démultiplié ou déstabilisé, explore les multiples dimensions du visible. Searching Eye apparaît ainsi comme une véritable enquête sur l’acte de voir — sur notre manière d’observer l’art et d’« écouter » les images. Comme l’écrivait Paul Claudel : « C’est à nous de l’écouter, de prêter l’oreille au sous-entendu. »