Zeugma, le grand œuvre drolatique — Une installation monumentale de Gérard Garouste
Exposition
Zeugma, le grand œuvre drolatique
Une installation monumentale de Gérard Garouste
Passé : 15 mars → 15 avril 2018
Interview — Gérard Garouste À l’aune du printemps 2018, la ville de Paris met Gérard Garouste à l’honneur avec non moins de trois expositions personnelles dans trois lieux très différents : la galerie Daniel Templon, le Musée de la Chasse et de la Nature et l’École des Beaux-Arts. Entre zeugma, Talmud et diverses mythologies, l’artiste français revient avec nous sur cette actualité artistique foisonnante, à découvrir dans toute sa variété et sa richesse.Jusqu’au 15 avril, Gérard Garouste investit le cadre exceptionnel de la cour vitrée des Beaux-Arts de Paris en présentant une série d’installations monumentales et de dispositifs théâtraux.
Fausses tapisseries, anamorphoses, jeux d’oculi, labyrinthe, inviteront le visiteur à pénétrer ce Grand œuvre drolatique, mêlant sens caché et onirisme, références aux textes revélés et évocations de Rabelais et de Dante.
L’exposition dévoile un aspect méconnu du travail de l’artiste à travers quatre pièces monumentales réalisées entre 1987 et 2003 : Les Indiennes, La Dive Bacbuc, Ellipse et Les Saintes Ellipses. Ces pièces, qui n’avaient plus été montrées en France depuis quinze ans, sont réunies pour la première fois.
Ces œuvres ont pour point commun la technique particulière utilisée par l’artiste et qui a donné son nom à la première d’entre elles, les Indiennes (qui doivent initialement leur nom au fait qu’elles étaient importées des comptoirs des Indes) : de la peinture à l’eau sur toile encollée mais non enduite, donc absorbante; il importait à l’artiste que ces œuvres évoquent d’avantage la teinture que la peinture. Souples car sans châssis, elles se roulent comme un tapis et se déplacent au gré des événements.