Musée de l’Orangerie
Situé en plein cœur de Paris, dans le jardin des Tuileries, le musée de l’Orangerie, offre au visiteur une découverte poétique et artistique de deux ensembles prestigieux :
Les Nymphéas
Offerts par le peintre Claude Monet à la France le lendemain même de l’armistice du 11 novembre 1918 comme symbole de la paix, les Nymphéas sont installés selon ses plans au musée de l’Orangerie en 1927, quelques mois après sa mort. Cet ensemble unique, véritable « chapelle de l’impressionnisme », selon l’expression d’André Masson en 1952, offre un témoignage de l’œuvre du dernier Monet conçu comme un véritable environnement et vient couronner le cycle des Nymphéas débuté près d’une trentaine d’années auparavant. L’ensemble est l’une des plus vastes réalisations monumentales de la peinture de la première moitié du XXe siècle. Les dimensions et la surface couverte par la peinture environnent et englobent le spectateur sur près de cent mètres linéaires où se déploie un paysage d’eau jalonné de nymphéas, de branches de saules, de reflets d’arbres et de nuages, donnant l’ « illusion d’un tout sans fin, d’une onde sans horizon et sans rivage » selon les termes mêmes de Monet. Ce chef-d’œuvre unique ne connaît pas d’équivalent de par le monde.
La Collection Jean Walter — Paul Guillaume
Des œuvres exceptionnelles de Cézanne, Matisse, Modigliani, Picasso, Renoir, Rousseau, Soutine et bien d’autres ont été réunies par un homme, Paul Guillaume, à la fois collectionneur et marchand des années 1910 à sa mort en 1934. Sa veuve, Domenica, remaniée à l’architecte Jean Walter, se charge ensuite de la collection qu’elle modifie par des ventes et des achats selon ses goûts pour ensuite la faire entrer au musée de l’Orangerie en tant que collection d’État. Cet ensemble reflète non seulement les choix esthétiques de ces personnalités mais constitue également, par sa très haute qualité, un témoignage tout à fait original pour l’histoire de l’art allant de la fin du XIXe siècle aux années 1930. Les espaces muséographiques évoquent également le goût, visionnaire pour l’époque, de Paul Guillaume pour les arts extra-européens.
Horaires
Tous les jours sauf le mardi de 9h à 18h
Fermé le 1er mai, le matin du 14 juillet et le 25 décembre
Tarifs
Plein tarif 9 € — Tarif réduit 6,5 €
Entrée gratuite les premiers dimanches du mois