José Maria Sicilia
José-Maria Sicilia est alchimiste plutôt que peintre. Une vie organique semble soulever sa matière picturale. Sous l’or et le doré, on retient la couleur noire, couleur brûlée, terre noire, couleur magmatique, celle des minerais sortis de la pierre, puis fondus et mêlés dans cette expansion de chromatismes.
Profondément sensible à la nature, José María Sicilia consacre une grande partie de son travail à questionner l’espace immatériel existant entre l’art et la vie, entre Eros et Thanatos. Au-delà de leur immédiate et inquiétante beauté, ses œuvres nous transposent dans des territoires frontières, où le familier devient étranger et où la mémoire est mise en abîme.
Le travail de l’artiste a été présenté à l’international dans diverses expositions collective, en particulier au Kranenburgh Museum, Bergen (2018) ; Museo Casa de la Moneda, Madrid (2017) ; Real Academia de Bellas Artes de San Fernando, Madrid (2016) ; Musée Delacroix, Paris (2015) ; Centre Pompidou Metz (2014) ; Matadero Madrid (2013) ; Fukushima Prefectural Museum of Art (2013) ; Santa Caridad, Seville (2012) ; Amos Anderson Art Museum, Helsinki (2010).
Les œuvres de José María Sicilia figurent dans d’importantes collections publiques et privées à travers l’Europe, les Etats-Unis et en Asie, y compris au M+, Hong Kong; CAPC, Musée d’Art Contemporain de Bordeaux, France ; Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, Madrid, Espagne ; Banco de España collection, Madrid, Espagne ; Caixa Collection, Barcelone, Espagne ; Institut Valencià d’Art Modern, Valencia, Espagne ; The Museum of Modern Art, New York, NY, États-Unis ; Solomon R. Guggenheim Museum, New York, NY, États-Unis et le Cincinnati Art Museum, OH, États-Unis.