Drawing Now Paris 2011 — Galeries parisiennes
Foire
Drawing Now Paris 2011
Galeries parisiennes
Passé : 25 → 28 mars 2011
Poggi, Bertoux associés / Objet de production
Consacrant son stand à l’œuvre graphique de Bertrand Lamarche, à qui la galerie consacre en même temps une importante exposition monographique, la galerie poursuit son exploration de la notion même de dessin, dans ses formes les plus contemporaines. Outre ses esquisses préparatoires qui prennent parfois des formes très abouties comme en témoignent son étude pour sa récente installation à la Fondation Pierre Bergé Yves Saint Laurent ou ses dessins d’architectures, c’est « entre les lignes » que se joue son rapport au dessin, prenant des formes numériques, voire héliographiques ou photogéniques, tracées avec le « stylo de la nature » pour reprendre l’expression du pionnier de la photographie William Fox Talbot. Un ensemble d’œuvres graphiques de Philippe Caurant et Dominique Furgé complètent ce panorama du dessin contemporain, à côtés de rares œuvres sur papier des années 70 du hollandais Kees Visser.
La Galerie Particulière
« Le travail de Joseph Smolinski interroge notre constante quête de contrôle de notre environnement, l’exploitation sans limites de ses ressources et les dommages qui en résultent.
Les arbres, symboles de ces abus, sont devenus des réceptacles à antennes téléphoniques et ont perdu leur essence première. Dénudés, comme dévitalisés, ils ne sont plus que des accessoires de notre développement (série Celular Transmission Tree). Dans ses derniers dessins (série Disconnected), la nature reprend pourtant le dessus. Les animaux se rebellent et s’attaquent directement aux arbres-antennes afin de reprendre possession de leur habitat.
À travers des œuvres extrêmement précises dans leur réalisation — trait d’une très grande finesse, vrai sens et de la couleur et de la texture dans l’emploi de l’aquarelle — Joseph Smolinski propose une vision critique de notre société mais qui, grâce à une mise à distance onirique, inscrit chaque dessin dans le registre du conte et de la poésie. »
Galerie Eric Dupont
Où va le dessin ? A cette question que l’on me pose souvent, j’ai envie de répondre : « on ne l’arrête pas, il va Partout ».
Les preuves en sont les pratiques protéiformes de nombreux artistes qui, depuis longtemps déjà, déterritorialisent le champs du dessin pour le pousser ailleurs, vers la sculpture, la vidéo, et bien sûr la photographie : regardez par exemple les images de fumées d’Etienne-Jules Marey qui datent, rappelons-le, de 1874.
Yazid Oulab utilise le fil de fer barbelé et cerne d’une simple torsion l’image qu’il veut faire apparaître : un clou, une main, un animal. Les ombres des sculptures mobiles de Clément Bagot et de Didier Mencoboni dessinent sur les murs qui les environnent des formes aléatoires changeant sans cesse en jouant subtilement avec un regard qui voudrait les embrasser d’un coup. Au centre du stand, Siobhan Liddell pose sur une table les éléments graphiques restés dans l’atelier ; elle les manipule, elle les découpe, elle les tord et ce faisant le dessin devient.
Eric Dupont
Galerie Aline Vidal — Media Art
La galerie présente François Morellet, Herma de Vries, Elika Hedayat, Miquel Mont, Etienne Pressager.
Galerie Gilles Peyroulet & Cie
Guido Crepax (1933-2003) La galerie Gilles Peyroulet & Cie a le plaisir de présenter des planches originales des travaux érotiques du dessinateur italien Guido Crepax, habitué à travailler en grand format (51 × 36 cm). Né en 1933 à Milan, il devient l’un des maîtres de la bande dessinée érotique, avec des personnages féminins emblématiques comme Valentina, à la fois dominatrice, exhibitionniste, rêveuse et romantique, ou Emmanuelle. La galerie s’attachera à montrer des œuvres des années 1970 et 1980 de la série Valentina, mais aussi des planches d’Emmanuelle ou Histoire d’O.
Un ensemble de séries complètes de Guido Crepax sera présenté à l’espace de la rue Quincampoix.
Galerie Laurent Godin
Depuis son ouverture en septembre 2005, la Galerie Laurent Godin a organisé et produit plus de 40 expositions personnelles. Le programme de la galerie réunit aussi bien des artistes émergents qu’établis, dont le travail a pour point commun de participer à la discussion et à l’évolution de l’art contemporain, avec une attention particulière portée sur les champs politiques et socio-culturels.
Galerie Charlotte Norberg
Galerie Véronique Smagghe
Ouverte en 1990 dans le Marais, la galerie présente régulièrement les Affichistes du groupe des Nouveaux Réalistes (Dufrêne, Hains, Villéglé). Laurence Nicola, née en France en 1975, artiste multimédia est diplômée de l’Ecole Supérieure Nationale d’Art de Cergy-Pontoise développe un travail de dessin et de manipulation autour de la matière papier et réalise parallèlement des installations vidéo. Collection vidéo du Conseil Général de la Seine Saint-Denis. Collections en France (Antoine de Galbert), en Belgique.
Galerie Maria Lund
Paysages féminins affirme un long engagement de la Galerie Maria Lund avec le dessin dans ses formes les plus diverses, du simple trait et de l’application de matières fluides aux découpages et à la création de volumes. Ce projet confronte les paysages féminins d’artistes d’origines différentes — Catherine Maria Chapel (France), Elle-Mie Ejdrup Hansen (Danemark), Lyndi Sales (Afrique du Sud) et Yoo Hye-Sook (Corée) autour d’un one-woman-show de Min Jung-Yeon (Corée). Cette multiplicité de regards explore des territoires, parfois ambigus, qui en appellent aux sens.
A sa manière, Min Jung-Yeon nous entraîne dans un monde personnel, baigné d’une grande sensualité, où se révèlent ses angoisses et ses désirs. Si son univers n’est pas sans rappeler celui des surréalistes, il est avant tout celui d’une femme contemporaine qui a intégré deux cultures très différentes et l’imagerie virtuelle née du numérique.
Galerie Metropolis
Se confronter au monde et agir. A partir de données personnelles — l’histoire de la Corée, son pays natal — Dea Jin Choi explore l’interaction du réel et de la fiction. Ses sculptures sont comme une mise en intrigue. Ses volumes de dangers sont beaux et insignifiants comme des jouets. Une allégorie des sens à laquelle fait écho l’évidente simplicité des dessins. Dea Jin Choi, dans un langage plastique raffiné, sans limitation de médium, mêle la fragilité de l’émotion à la sauvagerie du quotidien.
Marion Meyer Contemporain
La ligne est belle entre deux étoiles, cette pensée d’Alain, citée de mémoire, nous sert de fil d’Ariane. Classicisme, rigueur, ne sont pas incompatibles avec le jeu, l’expérimentation, l’utopie. Le choix de Rainier Lericolais pour le tiers one man show est le noir et blanc. Noir et blanc pour les œuvres comme pour le stand. Nous restons dans le dessin en suivant son évolution d’un artiste à l’autre, en suivant sa transformation de la feuille à la sculpture et jusqu’à sa dématérialisation. Rainier Lericolais avec : Michel Aubry , Iris Duprey, Michel Herreria, Richard Monnier, Patrick Neu, y sont nos guides, nos conteurs et nos géomètres.
Galerie Zürcher Paris / New York
Galerie Catherine Putman
La galerie Catherine Putman est spécialisée dans les œuvres sur papier d’artistes contemporains. Elle présente en one-man show Alvaro Oyarzun , artiste chilien autodidacte né en 1960. Cet artiste crée d’interminables séries de dessins sur papiers colorés de formats différents, qu’il assemble pour inventer une narration sans ordre apparent. Il se sert de la caricature et de l’autodérision comme d’un outil d’analyse pour questionner le personnage de l’artiste sans défense face aux contradictions de l’art contemporain. Des dessins d’Alvaro Oyarzun seront présentés dans l’exposition Tous Cannibales à La Maison Rouge de février à mai. La galerie exposera également des dessins récents de Champion Métadier, Carmen Perrin, Frédéric Poincelet et Georges Rousse.
Galerie Lelong
Galerie Jean Fournier
Les œuvres sur papier de Claude Tétot présentent des formes faussement organiques ou géométriques qui s’inscrivent sur le blanc, la réserve de la feuille, ce qui les différencie des peintures sur toile où les formes viennent contraster fortement avec un aplat coloré très intense. Alors que la ligne, le trait sont très présents dans les petits formats, l’artiste travaille plus particulièrement des tensions et dialogues de formes au sein des plus grands. Ces dessins ont une existence autonome aux peintures sur toile, cependant certains éléments ou relations formelles peuvent se voir déployer dans les deux médiums.
Un ensemble de huit peintures récentes de l’artiste sera présenté durant la durée du salon à la galerie.
Et aussi les galeries : Martinethibaultdelachâtre, Galerie 13 Jeannette Mariani, A.L.F.A, Bernard Bouche, Jean Brolly, Galerie Placido, Bernard Jordan, Claudine Papillon, Christine Phal, Polad-Hardouin, Galerie RX, Schirman et De Beauce, Semiose, Suzanne Tarasiève, Vidal-Saint Phalle, Beatrice Binoche, La Ferronnerie, Brigitte Négrier, Galerie Vieille du Temple, Christian Berst, Orel Art Paris / Irragui Moscow, Isabelle Gounod, Olivier Robert, Odile Ouizeman, Galerie Polaris, Samantha Sellem.
Horaires
Les vendredis et samedis de 11h à 19h30
Les dimanches de 11h à 19h
Tarifs
Plein tarif 18 € — Tarif réduit 10 €