L’empreinte de la nature — Galerie Loevenbruck — Exposition — Slash Paris

Dans 5 jours : 6 juin → 31 juillet 2025

Dans cette exposition estivale, la nature est mise à l’honneur et se déploie simultanément dans les deux espaces de la galerie, situés aux numéros 6 et 12 de la rue Jacques-Callot, à Saint-Germain-des-Prés.

Une gogotte, née de l’union de la magie et du temps, datant d’environ 30 millions d’années côtoie des créations du XXIe siècle. L’exposition fait dialoguer la beauté naturelle ou celle qui est façonnée par la main de l’Homme — telles la pierre taillée entre 15 000 et 10 000 ans avant notre ère, en Afrique du Nord, ou la figure d’une sirène sculptée dans le bois il y a près d’un siècle — avec une beauté plus conceptuelle, pensée par des artistes contemporains.

Certaines œuvres résultent d’observations minutieuses, et même de prélèvements du réel, d’autres donnent lieu à des interprétations sensibles.
Les techniques employées par les artistes sont variées — broderie, bronze, moulage, peinture sur soie ou sur toile, taille directe sur bois, entre autres — et chacune est au service d’une création unique.

Une invitation à éveiller notre regard, à affiner notre sensibilité et à devenir, nous aussi, plus attentifs à ce qui nous entoure.

Avec, notamment, les œuvres aux titres évocateurs de :

Gilles Aillaud, Girafes (1989) ; Daniel Dewar & Grégory Gicquel, Courtepointe brodée avec des vers, des fleurs de pissenlit, un trèfle, un plant de pomme de terre, une fleur de pavot somnifère, des larves de doryphore, des doryphores, une mouche verte, une abeille, un bourdon et une machine à coudre (2023) ; Blaise Drummond, Dessin de tremble no 2 (2023) ; Philippe Mayaux, Charme, Nature du portrait et Noyer (2005) ; Alina Szapocznikow, Forma II (1959) et Bouches en marche (1966) ; Masque de procession sculpté en forme de sirène (Mexique, État de Guerrero, début du XXe siècle).