Rythmes et Vibrations — Adnan, Brown, De Maria, Förg, Jones, Scully, Uslé, Verdier

Exposition

Peinture, techniques mixtes

Rythmes et Vibrations
Adnan, Brown, De Maria, Förg, Jones, Scully, Uslé, Verdier

Passé : 4 juin → 24 juillet 2020

Galerie lelong co exposition paris 1 grid Rythmes et vibrations — Galerie Lelong & Co. La galerie Lelong & Co. présente jusqu’au 24 juillet une lecture passionnante de deux souffles de l'art abstrait qui dessine une va... 2 - Bien Critique

Dès l’origine de l’art abstrait, deux lignes ont bifurqué, indiquant des tendances apparemment opposées : d’une part un art construit et économe, proscrivant souvent les courbes, semblant donner la primeur à la pensée et au programme, d’autre part, un art plus chaleureux et informel où la spontanéité et la sensibilité imposent leur rythme. Mais ces deux lignes n’ont jamais cessé de s’interpénétrer et de se nourrir mutuellement. Chez de nombreux peintres, elles cohabitent ou se succèdent.

Etel Adnan

C’est par la simplicité minimale de ses formes et par la sincérité de ses couleurs que s’exprime toute l’originalité d’Etel Adnan. Révélée par la Documenta de Kassel en 2012, Adnan, qui était déjà une poète reconnue et publiée dans de nombreuses langues, a conquis une place tout à fait singulière dans le monde de l’art. Ses peintures ont la force et l’évidence d’un haïku.

James Brown

En collant sur sa toile l’envers d’une carte routière ancienne, James Brown s’appuie sur la structure orthogonale que les plis de la carte lui fournissent pour accrocher une figure abstraite souple et mystérieuse. Révélée au début des années 80, en même temps que Basquiat et Keith Haring, l’œuvre de James Brown a aussitôt gagné une audience internationale pour son traitement de la figure. James Brown, qui était installé au Mexique depuis de nombreuses années, a trouvé la mort au début de cette année dans un accident de la circulation.

Nicola De Maria

Nicola De Maria considère que, par leurs proportions, ses petits tableaux verticaux représentent des têtes. Dès lors, ce qui se passe sur la surface, ces points de couleurs reliés entre eux par des connections, ces grattages dans la matière vivante de la peinture, est censé être le rêve qui habite cette tête. Après une fulgurante carrière internationale dans les années 80, Nicola De Maria s’est retiré à Turin et continue un travail secret et inspiré, dans le calme et l’isolement.

Günther Förg

Grilles, taches, coulures, nul mieux que Günther Förg n’aura exploré la gamme infinie des marques qu’un pinceau peut faire sur une toile. Avec ironie et intelligence, il revisite l’histoire de l’art et évoque par une forme ou une couleur tel ou tel de ses maîtres. Le tableau choisi ici est emblématique de notre sujet : la confrontation sur une même surface de rythmes géométriques et d’une plage informelle et fluide. Une importante rétrospective de l’œuvre de Förg a été présentée récemment au Stedelijk Museum d’Amsterdam puis au Dallas Museum of Art.

Samuel Levi Jones

La description formelle des œuvres de Samuel Levi Jones — des bandes de tissu de largeur, longueur et couleur variées, cousues entre elles comme dans un patchwork — ne suffit pas à révéler le propos de l’auteur. En y regardant plus près, on s’aperçoit que cette surface est constituée de fragments de reliures arrachées à des livres scientifiques ou juridiques. C’est le savoir académique que ces livres transmettent que l’artiste américain entend, par ce geste iconoclaste, questionner et déconstruire. De ces oripeaux, il fait un blason. Le musée d’Indianapolis (USA) a consacré en 2019 une exposition à l’artiste.

Sean Scully

La vibration lumineuse des multiples couches de peinture qui se superposent fait respirer les structures orthogonales qui composent la charpente des Wall of Light de Sean Scully. Une importante rétrospective, pour laquelle la galerie Lelong prête une œuvre majeure, devait se tenir ce printemps au Musée de Philadelphie puis au musée de Fort Worth. Les nouvelles dates de cette exposition ne sont pas encore fixées.

Juan Uslé

C’est en écoutant, de nuit, le rythme des battements de son cœur que Juan Uslé dépose chacun des coups de pinceau dont la succession forme la trame des peintures qu’il appelle Soñe que revelabas. Juan Uslé, qui travaille en Cantabrie et à New York, vient de recevoir en mars 2020 le prix du dessin de la Fondation Florence et Daniel Guerlain.

Fabienne Verdier

En maniant de toute la force de son corps, en travers de la toile, un large pinceau suspendu qu’elle a elle-même conçu, Fabienne Verdier y dépose la trace, le flux, l’énergie qu’elle concentre dans son mouvement. Contrôle et liberté, préméditation et improvisation sont ici intimement liés. Après le très grand succès rencontré par son exposition au Musée Granet d’Aix-en-Provence l’été dernier, Fabienne Verdier prépare pour le Musée Unterlinden de Colmar en 2022 un ensemble de toiles qui seront un dialogue avec Grünewald et Schongauer, les deux artistes dont le musée conserve les chefs-d’œuvre.

Paris Gallery Weekend : du jeudi 2 au dimanche 5 juillet 2020 de 12h à 19h

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13, rue de Téhéran – Second espace au 38, avenue Matignon

75008 Paris

T. 01 45 63 13 19 — F. 01 42 89 34 33

www.galerie-lelong.com

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Horaires

Du mardi au vendredi de 10h30 à 18h
Les samedis de 14h à 18h30

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