Galerie Kamel Mennour - Avenue Matignon — About — Slash Paris

Installé sur la Rive Gauche en plein cœur de Saint-Germain-des-Prés, depuis plus de quinze ans, à quelques pas de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, Kamel Mennour ouvre au printemps 2016 un troisième espace, cette fois sur la Rive Droite. Le galeriste confie : « Aujourd’hui, changer de rive est moins habituel que de prendre le train pour Bruxelles ou Londres. Je suis un Parisien dans l’âme, c’est pourquoi j’ai souhaité ouvrir ce nouvel espace Rive Droite. » Situé avenue Matignon, ce lieu s’inscrit dans le prolongement d’une dynamique culturelle déjà bien ancrée dans le paysage parisien. Les Galeries Maeght, Iris Clert ou encore Mathias Fels, pour n’en citer que quelques unes, y avaient établi leurs quartiers dès le milieu des années 1940.

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« Je souhaite participer à l’élan qui consiste à redonner à voir des formes de créations contemporaines dans le 8e arrondissement. La proximité du Grand Palais, du musée d’Art moderne de la Ville de Paris et du Palais de Tokyo constitue évidemment un atout important pour raviver cette dynamique. Investir ce lieu part d’une envie sincère, celle de créer un pont entre les deux rives par le biais d’une programmation artistique contemporaine. »

Kamel Mennour

Pierre Yovanovitch, véritable complice de l’aventure et grand amateur d’art contemporain, s’est vu confier la conception de ce nouvel écrin. « Je désirais depuis le départ, explique Kamel Mennour, que ce lieu soit d’une grande sobriété, aussi bien en termes de matériaux que de structure ». « Le défi a donc consisté, dixit Pierre Yovanovitch, à concevoir et développer une architecture d’intérieur radicale mais qui sache s’effacer devant la force des œuvres ».

Au n°28 de l’avenue Matignon, la galerie déploie une large façade entièrement vitrée sertie d’un encadrement en serrurerie fine. Ce faisant, dit-il, « on efface les barrières entre l’art contemporain et la rue, le public. Il s’agit de créer un appel de l’extérieur vers l’intérieur, de décomplexer, de dialoguer et d’ouvrir ». Ce geste architectural fort se déploie aussi à l’intérieur de la galerie, les espaces s’articulant autour de jeux de transparences et de lumières.

Empreint de sérénité, ce troisième espace s’inscrit donc dans la continuité de l’univers des deux autres galeries, tout en réaffirmant l’identité singulière du galeriste.

Le 28 avenue Matignon accueille une programmation spécifique tout comme des projets en étroite résonnance avec ceux présentés rue Saint-André des Arts et rue du Pont de Lodi (Paris 6).