Sarah Tritz, Les Mains, 2013
Faïence rouge non émaillée, plaque de verre, tissus — 10 × 23 × 17 cm
Courtesy de l’artiste et galerie Anne Barrault, Paris
Sarah Tritz, L’Allée — Galerie Anne Barrault
Pour sa deuxième exposition à la galerie Anne Barrault — dont on pourra, à l’occasion, visiter le nouvel espace, rue des Archives — Sarah Tritz étonne une fois de plus par son intelligence plastique.
« Sarah Tritz — L’Allée », Galerie Anne Barrault du 7 septembre au 12 octobre 2013. En savoir plus Le long de cette Allée, on avance avec les yeux, et ces yeux sont aussi ceux des figures qu’esquisse l’artiste, empruntant, au hasard de sa cueillette, à Giorgio De Chirico puis à Robert Rauschenberg, sans se départir de cette belle énergie, de cette folie qui lui sont propres. À folie — pas toujours douce, du reste, souvent rugueuse, pour ne pas dire plâtreuse –, rhétorique singulière. En attestent ici Limonade, Blonde et ces autres sculptures, peintures, dessins, installations, où matière et couleur fonctionnent comme laboratoires d’expériences. Ca délire joliment les lumières et les formes, ça surgit en tous sens, mains, visages, mi-figuratifs, mi-abstraits, tressant à l’envi mythologies personnelles et collectives.C’est à la fois la limite et le mérite du parcours ; dans ce paysage de bois, de métal, de toile, pas d’itinéraire prédéfini ou suggéré, mais des flux exigeant du visiteur
