À Kadist, les œuvres réunies par la commissaire Flora Fettah et les artistes complices de l’architecture discursive qui structure l’exposition Rien que la vérité (Mathieu Kleyebe Abonnenc, Bahar Noorizadeh, Ghita Skali) n’ont de cesse de brouiller les frontières : entre fiction et documentaire, passé et futur, jeu et politique. Loin de l’effet de style, ce trouble apparait comme une méthode critique, un outil de déconstruction des discours dominants.