AKAA 2017 — Reportage — Slash Paris

« AKAA 2017 — Also Known As Africa », Carreau du Temple du 10 au 12 novembre 2017. En savoir plus Avec cette deuxième édition, AKAA offre un visage absolument radieux de la création africaine. Véritable réussite, cette foire vient confirmer tous les espoirs placés en elle dès l’année dernière avec un parcours plus équilibré et toujours aussi varié, laissant place à une multitude de propositions qui, si elles ne sont pas toujours les plus convaincantes, n’en dessinent pas moins une formidable diversité qui contribue à faire partager la création avec tous les publics.

Photographie, peinture, installation, dessin, sculpture, de nombreux médiums se côtoient et concourent, là encore, au retour de plus en plus sensible d’un désir esthétique qui agite le monde de l’art. Plus libres, plus ouvertes, les œuvres présentées cette année disent toute l’immense perspective d’un partage plus intensif des cultures à l’échelle internationale. Car loin de jouer sur les stéréotypes et signes immédiatement reconnaissables, les créateurs du monde africain tels qu’ils sont présentés ici usent certes de leur histoire mais s’emparent tout aussi bien des outils de la création pour s’en émanciper et offrir une plongée réjouissante dans des démarches singulières et réussies. Particulièrement variés, les thèmes alternent gravité et légèreté, sobriété et énergie explosive avec un équilibre garanti par des galeries de haut niveau. Les générations et origines géographiques se côtoient, soulignant la diversité vertigineuse des approches dans un continent qui ne se laisse pas enfermer dans une seule vision et continue de produire (tout autant qu’il accueille) des talents singuliers.

Parmi l’ensemble des œuvres présentées, notre attention s’est particulièrement portée sur les œuvres des artistes suivants :