Vue de l’exposition Derain, Balthus, Giacometti, Une amitié artistique au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, 2017
© Slash-Paris, 2017
Derain Balthus Giacometti — Musée d’Art moderne de Paris
Reportage
Article
Le 1 juin 2017 — Par Guillaume Benoit
Le musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente du 2 juin au 29 octobre une exposition exceptionnelle qui réunit, de manière inédite, trois peintres liés par une véritable amitié.
« Derain, Balthus, Giacometti — Une amitié artistique », Musée d’Art Moderne de la ville de Paris du 2 juin au 29 octobre 2017.
En savoir plus
Un fil directeur dans ces trois trajectoires parallèles qui dessinent une fresque délicieuse de près de 350 œuvres à travers l’histoire de l’art.
Derain, Balthus, Giacometti, Une amitié artistique étale ainsi d’emblée sa richesse et la force de son argument avec trois œuvres qui se complètent, se répondent et s’observent avec un même intérêt, une même volonté de renouvellement et une même liberté de sujets comme de formes. Peintures, sculptures et dessins vont ainsi rythmer les rencontres communes des artistes avec les personnalités de leur temps, les modes et leurs enjeux.
Sans forcer les ressemblances ou surjouer les identités, l’exposition parvient avec une étonnante simplicité à faire cohabiter ces trois univers singuliers en soulignant leur perceptions fondamentale de la peinture classique, mais aussi leurs inscription commune dans un temps d’effervescence intellectuelle et culturelle qui les conduira à penser des passerelles avec les créations de leur temps ; illustrations, pièces de théâtre, décors ou costumes.
Le musée d’art moderne parvient ainsi à mettre en forme un véritable portrait du début du siècle avec bienveillance tout en donnant à voir de véritables chefs-d’œuvre qui parsèment l’exposition ainsi que quelques curiosités inattendues et moins connues qui éclairent sur l’œuvre de chacun de ces artistes, à l’image du jeu d’échecs de Giacometti, des illustrations de Balthus et les costumes de Derain. Tout cela sans enlever la part d’ombre, de doute et de profonde réflexion sur leur époque que nourrissaient ces trois immenses peintres.
Une réussite à la hauteur d’une grande ambition initiale qui aura de plus le mérite de donner à découvrir, en les mettant sur un pied d’égalité, des peintres génialement novateurs dont les réflexions et les images continuent de hanter notre présent.
Vue de l’exposition Derain, Balthus, Giacometti, Une amitié artistique au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, 2017
© Slash-Paris, 2017
Giacometti, Jeu d’échecs, vue de l’exposition Derain, Balthus, Giacometti, Une amitié artistique au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, 2017
© Slash-Paris, 2017
Balthus, illustration pour Les Hauts de Hurlevents d’Emily Brontë, vue de l’exposition Derain, Balthus, Giacometti, Une amitié artistique au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, 2017
© Slash-Paris, 2017
Costumes dessinés par André Derain, vue de l’exposition Derain, Balthus, Giacometti, Une amitié artistique au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, 2017
© Slash-Paris, 2017
Vue de l’exposition Derain, Balthus, Giacometti, Une amitié artistique au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, 2017
© Slash-Paris, 2017