Édito
Contre la terreur, peu de mots en réserve. Une compassion sincère d’abord à l’égard de toutes les victimes des attentats survenus à Paris ce vendredi 13 novembre. Et un engagement ; plus que jamais, nous continuerons à faire parler les œuvres d’art, à lire les mots sans lettres, les langues sans mots de créatrices et créateurs qui, parmi toutes les formes d’intelligence humaine, protègent le rêve d’un monde sans évidence, sans ordre univoque. C’est ce dialogue dont on se doit de poursuivre l’invention qui nous protégera d’une barbarie aveugle, prisonnière de sa croyance obscure en une unicité du réel.