La Triennale
Exposition
La Triennale
Passé : 20 avril → 26 août 2012
Soup/No Soup de Rirkrit Tiravanija Avec la performance Soup/No Soup de Rirkrit Tiravanija au Grand Palais le samedi 7 avril, La Triennale s’offre un prélude de choix en proposant une soupe « populaire » à tous les visiteurs. Cinq À coup sûr, les sarcasmes ont été entendus ; fini le tapageur et flagorneur titre original de la triennale parisienne La Force de l’art. L’ébullition amorcée par le retour de la FIAC au Grand Palais laisse place à la force tranquille d’une scène artistique apaisée. Réouverture du Palais de Tokyo Performances, conférences, installations, concerts : le 12 avril, un Palais de Tokyo inédit convie le public pour trente heures de création plurielle. Près de cinquante artistes dévoilent durant cette entr'ouverture les coulisses d'un espace à l'épure transfigurée. Les Journaux de la Triennale La Triennale de Paris n’est pas qu’une exposition. Depuis le mois de janvier, ses organisateurs ont eu la bonne idée d’éditer, chaque mois, un journal confié, chaque mois, à l’un des commissaires de l’événement. Les enjeux de La Triennale — Intense proximité À trois jours du premier tour de la présidentielle 2012 s’ouvre en fanfare la nouvelle formule de la Force de l’Art, rebaptisée la Triennale. C’est au Palais de Tokyo, fraîchement rénové par l’agence Lacaton et Vassal que cette manifestation trouve son écrin. Panorama 04/12 La rédaction vous propose un tour d'horizon à chaud des expositions parisiennes d'avril. Du Musée d’Art Moderne à la galerie Jocelyn Wolff en passant par les galeries nationales du Grand Palais, découvrez 13 expositions passées au crible. La Triennale — Intense proximité — Un nouveau standard La Triennale est une immense exposition. Immense par la taille, immense par l'ambition, mais immense surtout par le triomphe qu'ell... Critique Boris Achour au Crédac L’artiste propose ce printemps une exposition en deux épisodes : à la galerie Georges-Phillipe et Nathalie Vallois, sont exposés exclusivement ses objets tandis que le Crédac offre au public uniquement ses nouvelles productions. Panorama 07/12 Du Centre Pompidou au Louvre en passant par le Palais de Tokyo, la rédaction pose un regard sans concession sur les expositions franciliennes du mois de juillet. Les artistes libanais à la Triennale de Paris Avec cinq plasticiens, le Liban est bien représenté à la Triennale. Scène qui s’intéresse à des problématiques globales, elle s’inscrit particulièrement bien dans les questionnements soulevés pour cette exposition et les préoccupations concernant « l’historicité et l’héritage culturel ».La troisième édition de La Triennale d’art contemporain (anciennement « La Force de l’Art ») investit les espaces du Palais de Tokyo et de sept lieux associés situés dans Paris et sa proche banlieue : Bétonsalon — Centre d’art et de recherche, le Centre d’art contemporain d’Ivry — le Crédac, Galliera — musée de la Mode de la Ville de Paris, le Grand Palais, Instants Chavirés, les Laboratoires d’Aubervilliers et le Musée du Louvre. L’étroite collaboration entre ces différentes structures et le Palais de Tokyo est à l’origine d’un espace d’échange et de débat unique en son genre, qui permettra à la manifestation d’envisager, à travers le concept d’Intense Proximité, ce que cela signifie de créer aujourd’hui dans le contexte d’une scène artistique française mondialisée et diversifiée.
Le ministère de la Culture et de la Communication a confié à Okwui Enwezor le commissariat général de La Triennale. Première grande exposition de la réouverture du Palais de Tokyo en 2012, La Triennale proposera un large état des lieux de l’art contemporain au confluent de la scène française et des foyers de création internationaux. Son parcours débute dans les espaces agrandis et rénovés du Palais de Tokyo pour se développer, selon une série de cartographies superposées, dont l’échelle ira s’élargissant aux différents lieux associés, comme de véritables espaces de production, d’expérimentation, de réflexion, de débat, d’exposition et de performance portant sur l’art contemporain, la mode, la photographie, la musique ou encore la recherche académique.
La proposition d’Okwui Enwezor en tant que Commissaire général offre un large aperçu du champ de l’art contemporain actuel. Soucieux d’explorer les espaces d’un dialogue possible entre les disciplines artistiques et les scènes culturelles les plus variées, Okwui Enwezor a choisi de collaborer avec une équipe de quatre commissaires associés fortement engagés dans la scène contemporaine sur laquelle chacun porte un regard original: Mélanie Bouteloup, Abdellah Karroum, Émilie Renard et Claire Staebler.
Puisant son inspiration dans les travaux des grandes figures de l’ethnographie française du XXe siècle, telles que Claude Lévi-Strauss, Marcel Mauss, Michel Leiris et Marcel Griaule, La Triennale s’embarquera dans une exploration des espaces où l’art et l’ethnographie convergent vers une fascination renouvelée pour l’inconnu et le lointain. L’ambition première de ce projet est d’aller au-delà de la notion d’espace national en tant que lieu géographique aux frontières établies, en faveur d’un espace dont la morphologie est en perpétuelle évolution et dont la définition dépasse les catégories habituelles du local, du national, du transnational, de la géopolitique, de la dénationalisation, de la pureté, du métissage, etc. La création y sera abordée sous l’angle de la richesse des échanges, dans un contexte où l’art apparaît désormais comme un phénomène mondialisé résultant d’un tissage complexe de relations qui s’affranchissent des distances géographiques.
« Ce qui compte, c’est que La Triennale crée un espace de générosité intellectuelle.»
Okwui Enwezor, extraits d’une conversation avec Alfredo Jaar, Ensba, Paris, le 16 février 2011.
L’intitulé de cette édition, Intense Proximité, met l’accent sur les frottements et les tensions hétérogènes qui animent toute activité humaine. Il entend ainsi s’interroger sur la place de l’individu de par ses origines, sa formation intellectuelle et sa trajectoire de vie dans le contexte plus large d’une société dont les lignes de failles s’avèrent de plus en plus mouvantes. Ce titre pose aussi la question du rôle même d’une manifestation comme La Triennale dans le contexte des débats qui animent la société française aujourd’hui. Avec, pour toile de fond, une mondialisation tout à la fois génératrice d’espoirs et de craintes, avec le spectre de replis identitaires, des artistes de toutes origines et de toutes disciplines mais partageant, à divers degrés, un imaginaire culturel commun, celui de l’art contemporain, viendront interroger ces questions épineuses par le biais de leur travail individuel.
Directeur de la Haus der Kunst de Munich, Okwui Enwezor a été, notamment, directeur artistique de la documenta 11 de Kassel et des biennales de Johannesburg, Séville et Gwangju. Il a également été Doyen des affaires académiques et Vice Président en chef du San Francisco Art Institute (2005-2009). Aujourd’hui, considéré comme l’une des personnalités les plus marquantes de la scène artistique contemporaine, Okwui Enwezor apporte à La Triennale un regard critique aigu, une ouverture internationale et une grande expérience de terrain. Après les deux éditions de La Force de l’Art au Grand Palais, en 2006 et 2009, La Triennale réinventée sera l’un des grands rendez-vous artistiques de l’année 2012.
La Triennale est une manifestation organisée à l’initiative du ministère de la Culture et de la Communication / Direction générale de la création artistique, maître d’ouvrage, avec le Centre national des arts plastiques (CNAP), maître d’ouvrage délégué et produite par le Palais de Tokyo.
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Rirkrit Tiravanija — Soup/No Soup Evénement Samedi 7 avril 2012 12:00 → 23:55
En prélude à l’ouverture de La Triennale le 20 avril 2012 au Palais de Tokyo, l’artiste contemporain Rirkrit Tiravanija présentera un projet qui transformera pendant douze heures la Nef du Grand Palais en un énorme banquet festif, dont le menu consistera uniquement en une soupe Tom Ka.
Ouvert à tous et gratuit.