Abraham Poincheval, Vue de l’exposition Humanimalismes à Topographie de l’art, Paris, 2020
Courtesy de l’artiste et Semiose galerie, musée Gassendi © Photographie : Catherine Rebois
Humanimalismes — Topographie de l’art
Point de vue
Article
Le 10 avril 2020 — Par Guillaume Benoit
L’espace Topographie de l’art propose, avec Humanimalismes, une exposition ambitieuse où la réflexion fait se croiser imaginaire, instincts et sensations dans une débauche de figures chimériques qui sont autant de miroirs tendus à notre propre image. L’exposition est reprogrammée du 19 mai au 18 juillet.
« Humanimalismes », Topographie de l’art du 8 février au 18 juillet 2020.
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Sous le commissariat de Paul Ardenne, l’exposition
Humanimalismes explore, à travers le champ de l’art contemporain, les modalités d’une réflexion active autour de notre rapport à l’animal. Qu’il se confonde avec elle, la rejette s’en inspire ou l’embrasse totalement, la part d’animalité inhérente à l’être humain constitue un enjeu essentiel de la réflexion philosophique et construit la manière de chacun d’habiter le monde, d’aborder l’autre. En convoquant des une multitude d’artistes, de la figure historique de Joseph Beuys à l’art émergent en passant par des artistes moins connus aux univers habités par l’animalité,
Humanimalismes propose une plongée aussi jouissive que cérébrale dans une mutation de nos affects pour nous confronter avec humour, provocation, mystique ou gravité aux enjeux décisifs d’une humanité à recomposer.
Face à tant de reflets mutants, face à cette déconstruction de la chimère et du « monstre » devenus, le temps d’un voyage intellectuel, de possibles et envisageables évolutions de notre corps, des « mutations rationnelles », c’est le visage de Narcisse — qui, rappelons-le, revenait précisément de la chasse et était mû par l’instinct d’éponger son immense soif — qui semble rugir dans l’eau de la source et force la synthèse d’une opposition homme animal qui n’a désormais plus rien de binaire.
Découvrez l’exposition Humanimalismes en images
Catherine Mainguy, Anima, 2018, Vue de l’exposition Humanimalismes à Topographie de l’art, Paris, 2020
Courtesy de l’artiste © Photographie : Catherine Rebois
Horst Haack, Bestiaire deux mille 1, Vue de l’exposition Humanimalismes à Topographie de l’art, Paris, 2020
Courtesy de l’artiste © Photographie : Catherine Rebois
Vue de l’exposition Humanimalismes à Topographie de l’art, Paris, 2020
© Photographie : Catherine Rebois
Vue de l’exposition Humanimalismes à Topographie de l’art, Paris, 2020
© Photographie : Catherine Rebois
Vue de l’exposition Humanimalismes à Topographie de l’art, Paris, 2020
© Photographie : Catherine Rebois
Vue de l’exposition Humanimalismes à Topographie de l’art, Paris, 2020
© Photographie : Catherine Rebois
Mat Collishaw, Zoophilia, 2009, Vue de l’exposition Humanimalismes à Topographie de l’art, Paris, 2020
Collection privée — Courtesy de l’artiste © Photographie : Catherine Rebois
Vue de l’exposition Humanimalismes à Topographie de l’art, Paris, 2020
© Photographie : Catherine Rebois
Maël Nozahic, Ronde de vie, 2018, Vue de l’exposition Humanimalismes à Topographie de l’art, Paris, 2020
Courtesy de l’artiste © Photographie : Catherine Rebois
Tia-Calli Borlase, Bucéphale et Alexandre, 2019, sculpture suspendue, Vue de l’exposition Humanimalismes à Topographie de l’art, Paris, 2020
Courtesy de l’artiste © Photographie : Catherine Rebois