Édito Quarante-et-un
En écho à l’histoire universelle et aux histoires personnelles, les artistes offrent un kaléidoscope engagé sur le monde qui invite à l’observer à l’aune de nouvelles données. À l’honneur ce mois-ci, Kader Attia propose une exposition fantastique au MAC VAL.
Délestée de toute séduction facile et jouant du vide de l’espace comme d’un outil formel, Kader Attia a conçu un projet fort qui, s’il peut diviser la critique, touche selon nous à une évolution intelligente de sa démarche, aussi liée à la complexité de formuler une pensée sur nos sociétés que capable d’insuffler l’affection de sa subjectivité. Une étape nécessaire qui ne peut que sortir grandie du débat esthétique qu’elle provoque tant sa liberté et sa fragilité, précisément, nous paraissent salutaires face à une création obsédée par la forme. Lire l’article
Une pensée en acte qui se retrouve, par analogie, dans le projet vivant de Lea Bosshard et Rémy Héritier qui reviennent avec nous sur les difficultés et attendus d’un art en prise directe avec le public. Lire l’article
Un engagement enfin que l’on retrouve dans l’activisme questionné par l’exposition Essayer encore, rater encore, rater mieux au Centre culturel suisse qui offre un écho passionnant à l’anniversaire de mai 68 qui trouve aujourd’hui une lecture aussi distanciée que fructueuse pour comprendre les enjeux de la création. Lire l’article
