Vue de l’exposition « La Photographie à l’épreuve de l’abstraction », Centre Photographique d’Île-de-France, 2020, Sébastien Reuzé, Fata Morgana, œuvre réalisée in situ au CPIF, 2020
© Adagp, Paris, 2020, courtesy de l’artiste et de la galerie Un-Spaced Paris © Aurélien Mole / CPIF
Focus — La photographie à l’épreuve de l’abstraction, CPIF, Pontault-Combault
Focus
Article
Le 20 novembre 2020 — Par Guillaume Benoit
Le Centre Photographique d’Île-de-France présente, en partenariat avec le Frac Normandie Rouen et le centre d’art Micro Onde une exposition collective d’envergure dédiée à l’abstraction photographique qui traverse les époques et éclaire les pratiques contemporaines. Découverte en images.
« La Photographie à l’épreuve de l’abstraction [Prolongations] — Exposition collective », CPIF — Centre photographique d’Ile-de-France du 27 septembre 2020 au 21 février 2021.
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Véritable schisme formel dans l’histoire du médium, l’abstraction photographique contrecarre les données fonctionnelles de la pratique photographique pour se tourner tout entière vers une exploration et une expérimentation des possibilités de cette langue qui continue de s’inventer. Déplaçant le centre de gravité du sujet représenté (le modèle photographique) au sujet agissant (la lumière), l’exposition du
CPIF nous plonge dans une réflexion d’une richesse inouïe qui articule les préoccupations les plus contemporaines des artistes photographes avec les recherches historiques qui ont accompagné l’essor d’une pratique qui ne cesse de se réinventer.
Ouvertes, plurielles, engagées et saisissantes, ces tentatives d’épuisement du mouvement dans la réception statique de l’objectif témoignent d’une histoire qui n’a plus rien de linéaire et a toujours fait des contraintes de la temporalité un biais pour inventer ses propres lignes transversales dans l’évolution d’un médium qui s’écrit donc à plusieurs mains, ouvrant chaque fois une brèche insoupçonnée qui le transforme autant qu’il le nourrit.
Découvrez l’exposition en images :
Vue de l’exposition « La Photographie à l’épreuve de l’abstraction », Centre Photographique d’Île-de-France, 2020, Anne-Camille Allueva, Concrete, 2020, deux dalles de béton, 80 x 200 x 2 cm
Courtesy de l’artiste, vue d’exposition réalisée par Aurélien Mole, © Aurélien Mole / CPIF
Vue de l’exposition « La Photographie à l’épreuve de l’abstraction », Centre Photographique d’Île-de-France, 2020. De gauche à droite, Nicolas Floc’h, Meghann Riepenhoff et Isabelle Le Minh
© Aurélien Mole / CPIF
Vue de l’exposition « La Photographie à l’épreuve de l’abstraction », Centre Photographique d’Île-de-France, 2020. Au centre, Sébastien Reuzé
© Adagp, Paris, 2020, courtesy de l’artiste et de la galerie Un-Spaced Paris © Aurélien Mole / CPIF
Vue de l’exposition « La Photographie à l’épreuve de l’abstraction », Centre Photographique d’Île-de-France, 2020, Camille Benarab-Lopez, Structure 4, 2019, impressions jet d’encre, silicone, transfert sur bâche, cire, acrylique, acier
© Adagp, Paris, 2020, courtesy de l’artiste © Aurélien Mole / CPIF
Vue de l’exposition « La Photographie à l’épreuve de l’abstraction », Centre Photographique d’Île-de-France, 2020
© Aurélien Mole / CPIF
Vue de l’exposition « La Photographie à l’épreuve de l’abstraction », Centre Photographique d’Île-de-France, 2020. De gauche à droite Juliana Borinski, Marina Gadonneix et David Coste
© Aurélien Mole / CPIF
Vue de l’exposition « La Photographie à l’épreuve de l’abstraction », Centre Photographique d’Île-de-France, 2020
© Aurélien Mole / CPIF
Anouk Kruithof — Petrified Sensibilities 09, 2017 — Petrified Sensibilities 01, 2017, impression jet d’encre sur latex, masque et tubes à oxygène, 110 x 43 x 16 cm
Courtesy de l’artiste de la galerie Valeria Centraro, Paris, vue d’exposition réalisée par Aurélien Mole, © Aurélien Mole / CPIF
Evariste Richer, You Brun, 2012, quatre tirages cibachrome, 65 x 75 cm
Courtesy de l’artiste et de la galerie Meessen De Clerq, Bruxelles, vue d’exposition réalisée par Aurélien Mole, © Aurélien Mole / CPIF
De gauche à droite : James Welling, Alison Rossiter, Isabelle Giovacchini (petit tryptique), Michel Campeau, Chris Mccaw, Alison Rossiter (deux derniers)
© Aurélien Mole / CPIF