Édito Cinquante-et-un
À défaut d’afficher la sérénité des rentrées passées, la nouvelle saison des galeries parisiennes n’en recèle pas moins un véritable foisonnement qui invite chacun d’entre nous à renouer avec la création, avec l’altérité des formes comme des regards.
Forts de cette temporalité bousculée, les choix opérés par les acteurs du monde de l’art ont permis d’appréhender différemment les diverses expositions poursuivies, prolongées ou spécialement crées ces derniers mois en révélant un terrain de jeu dont chaque spectateur a pu et peut continuer de faire l’expérience.
La remise à niveau que sonne le mois de septembre est loin pourtant de se limiter à une remise à zéro ; entre les doutes et appréhensions d’une année déjà marquée par les stigmates des difficultés sourdes des derniers mois, les efforts d’adaptation et d’invention de galeries plongées dans l’inconnu d’une crise de nos déplacements, l’incertitude n’a pas éteint l’énergie d’une scène parisienne, miroir d’une création plastique sans frontières et sans barrières qui offre à tous l’opportunité de rencontrer des œuvres saisissantes, exigeantes, intelligentes.
Il nous appartient d’en profiter pleinement et, toujours avec responsabilité d’emmagasiner le plus d’expériences possibles avec les œuvres d’artistes qui, eux, n’ont jamais cessé d’inventer et déjouent, avec une constance salutaire, la prison de l’anxiété.
Les premières expositions de la rentrée :
Farah Atassi à la galerie Almine Rech
Michaële-Andréa Schatt à la galerie Isabelle Gounod
Thomas Lévy-Lasne à la galerie Les filles du calvaire
Wunderkammer Cafe à la galerie mfc — michèle didier
https://slash-paris.com/fr/evenements/epaisseur-du-temps-photographique
Rirkrit Tiravanija à la galerie Chantal Crousel
André Butzer à la galerie Max Hetzler
Alin Bozbiciu à la galerie Suzanne Tarasieve