J. M. W. Turner (1775 — 1851), Venise : vue sur la lagune au coucher du soleil, 1840, aquarelle sur papier, 24,4 x 30,4 cm
Tate, accepté par la Nation dans le cadre du legs Turner 1856 — Photo © Tate
Focus — William Turner, musée Jacquemart-André
Focus
Article
Le 29 octobre 2020 — Par Guillaume Benoit
Le musée Jacquemart-André présentera, jusqu’au 20 janvier prochain, une exposition consacrée aux aquarelles de Turner. Ancré dans le classicisme d’une histoire de la peinture qu’il aura su déborder, ce maître n’aura eu de cesse de réinventer son œuvre pour embrasser les différences d’un monde qui se lisait à la lumière d’un soleil changeant.
« Turner — Peintures et aquarelles de la Tate », Musée Jacquemart-André du 26 mai 2020 au 20 janvier 2021.
En savoir plus
Centrée sur sa production d’aquarelles léguées à la Tate en 1856, l’exposition s’attache à un angle plus intime de sa pratique, aussi liée à ses recherches qu’empreintes du plaisir de rendre compte de paysages à mesure de leur découverte. Un biais inattendu et rafraîchissant pour celui qui fut l’un des plus grands, celui dont la ligne tourbillon continue d’influencer la représentation en activant à tout jamais ce paradoxe de la vision d’un précurseur capable de survivre les siècles qui le séparent et continueront de le séparer du présent. En cela, William Turner constitue le point d’orgue d’une figuration « médiée » par le seul processus de reproduction immédiat, l’œil. Un trouble conceptuel dont le vertige ne fait qu’esquisser celui que sa peinture, son dessin auront creuser dans l’histoire de l’art, à distance idéale du tourbillon de l’affect et de la profonde sensualité de l’affection.
Découvrez l’exposition en images :
Vue de l’exposition Turner — Peintures et aquarelles de la Tate au musée Jacquemart-André, Paris, 2020
© Culturespaces / S. Lloyd
J. M. W. Turner (1775 — 1851), Ehrenbreitstein avec un arc-en-ciel, 1840, graphite, aquarelle et gouache sur papier, 14,1 x 19,3 cm
Tate, accepté par la Nation dans le cadre du legs Turner 1856 — Photo © Tate
Vue de l’exposition Turner — Peintures et aquarelles de la Tate au musée Jacquemart-André, Paris, 2020
© Culturespaces / S. Lloyd
William Turner, La visite de la tombe, exposé en 1850 — Huile sur toile, 91,4 × 121,9 cm
Tate, accepté par la Nation dans le cadre du legs Turner 1856 — Photo © Tate
Vue de l’exposition Turner — Peintures et aquarelles de la Tate au musée Jacquemart-André, Paris, 2020
© Culturespaces / S. Lloyd
J. M. W. Turner (1775 — 1851), Vue des gorges de l’Avon, 1791, crayon, encre et aquarelle sur papier, 23,1 x 29,4 cm
Tate, accepté par la Nation dans le cadre du legs Turner 1856 — Photo © Tate
Vue de l’exposition Turner — Peintures et aquarelles de la Tate au musée Jacquemart-André, Paris, 2020
© Culturespaces / S. Lloyd
J. M. W. Turner, Venise : San Giorgio Maggiore — tôt le matin, 1819, aquarelle sur papier, 22,3 x 28,7 cm
Tate, accepté par la Nation dans le cadre du legs Turner 1856 — Photo © Tate
Vue de l’exposition Turner — Peintures et aquarelles de la Tate au musée Jacquemart-André, Paris, 2020
© Culturespaces / S. Lloyd
Vue de l’exposition Turner — Peintures et aquarelles de la Tate au musée Jacquemart-André, Paris, 2020
© Culturespaces / S. Lloyd