Articles — Slash Paris

Le musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente du 2 juin au 29 octobre une exposition exceptionnelle qui réunit, de manière inédite, trois peintres liés par une véritable amitié.

À la manière d’un journal de bord visuel, nous vous proposons semaine après semaine de plonger en images au cœur des expositions franciliennes que nous avons visitées à la découverte des propositions artistiques les plus excitantes du moment.

Du 21 avril au 9 juillet, Les Laboratoires d’Aubervilliers organisent leur Printemps des Laboratoires, Extra Sensory Perception, une succession d’événements qui, fidèles aux habitudes du lieu, font du spectateur un agent actif de la création. Focus sur deux performances qui émailleront cette programmation.

Révolutionnaire, audacieuse et ouverte sur le monde, la documenta 14 de Cassel ouvre ses portes le 8 avril à Athènes soit deux mois avant son inauguration à Cassel, le 10 juin prochain. Slash propose un recueil d’impressions, d’articles et de commentaires amené à évoluer au fil des semaines pour sentir cette multitude d’événements dans sa pluralité.

Avec Ciao Italia !, le musée national de l’immigration propose un parcours vivant et riche autour de l’immigration italienne en France qui revisite l’histoire de son implantation et de ses apports dans le pays.

Avec Afriques Capitales, la Grande halle de la Villette met à l’honneur du 29 mars au 21 mai un continent qui ne cesse, depuis le milieu du XXème siècle, de fasciner le monde de l’art tout autant qu’il entretient avec le public européen une relation ambiguë.

Lionel Sabatté remporte le prix Drawing Now 2017, remis à l’occasion de la 11e édition de ce salon qui s’affirme année après année comme l’un des plus excitants de la saison. Représenté par la Galerie C, il présente du 23 au 26 mars une sélection de dessins réalisés au charbon qui repoussent encore les limites de sa pratique.

Du Centre Pompidou au Centre culturel suisse en passant par les galeries parisiennes, la rédaction pose un regard sans concession sur les expositions franciliennes du mois de mars.

L’univers de Lucile Littot, née en 1985, convoque des figures féminines tragiques dans des mises en scènes, peintures, vidéos et installations où le grotesque se fait l’écho d’une décadence splendide, où les fastes gardent les stigmates des brûlures de l’âme et révèlent des failles bien plus profondes qu’un simple jeu de princesses et de monstres.

Invité à présenter au Centre Pompidou ses Fountain Archives, Saâdane Afif rend un hommage appuyé à Marcel Duchamp tout en entraînant cette œuvre symbolique dans un champ conceptuel qui en poursuit le geste initial.

Depuis plus de vingt ans, le Prix Hsbc met en lumière des artistes émergents en récompensant chaque année deux photographes professionnels. Il récompense cette année deux jeunes photographes talentueuses, Laura Pannack et Mélanie Wenger.

Première exposition de l’artiste à la galerie Daniel Templon depuis quatre ans, le temps a semblé long sans que l’artiste n’ait montré de novelles séries. C’est donc avec une joie non feinte que l’on retrouve cet artiste qui ne cesse de faire coïncider, en évitant l’écueil du symbolisme, sa pratique picturale à un engagement conceptuel concret et passionnant à la marge de nos sociétés. Une cohérence qui force l’admiration et le respect.

Première rétrospective « complète » de l’artiste en France, l’exposition organisée au Centre Pompidou est avant tout un événement et un hommage fort attendu à l’un des derniers maîtres de la peinture de XXe siècle.

Du 19 novembre au 19 février, la Ferme du Buisson présente une exposition de la cinéaste protéiforme Chantal Akerman, imaginée avec l’artiste avant sa disparition en 2015. Véritable projet artistique, Maniac Shadows réunit des pièces cruciales qui témoignent de la pertinence et de la profondeur de son œuvre.

Pour cette première exposition à la galerie Lelong, Marc Desgrandchamps a produit une quinzaine de toiles qui percent dans les cimaises de la galerie des fenêtres sur un extérieur, un ailleurs dont le charme symbolique laisse vite place à une interrogation plus profonde, aux confins de l’expérience métaphysique.

Pour sa première édition, la foire d’art contemporain et de design centrée sur l’Afrique, installée au Carreau du Temple, a réussi son pari d’offrir une belle visibilité à un continent en pleine mutation et dont la création reflète l’infinie diversité.

Du 10 au 13 novembre le Grand Palais accueille la foire Paris Photo, quelques semaines après la Fiac offre à la capitale un événement international dédié à la photographie qui continue d’occuper une place majeure dans l’art d’aujourd’hui et en élargit les frontières.

Cette année encore, la Fiac a proposé un événement excitant et dynamique qui maintient son exigence et continue de faire rayonner la capitale durant cette semaine de l’art. Retour sur un moment d’exception et focus sur la foire en peinture(s).

Nouvelle édition pour cette foire intimiste et charmante qui, avec sa trentaine de galeries, réussit le pari de porter un regard neuf sur l’art brut.

Avec sa soixantaine de galeries, Yia Art Fair assoie chaque année un peu plus sa place centrale dans la semaine de l’art contemporain à Paris et propose, pour cette édition 2016, un parcours aéré et plutôt très agréable, même si on peut déplorer une légère disparité entre les galeries.

Depuis une dizaine d’années, la foire Art Élysées étend ses toiles autour de l’avenue des Champs-Élysées quand sonne la grand-messe de la Fiac. Moins médiatisée, elle jouit pourtant d’une aura que les connaisseurs savent apprécier.

Dans un Palais de Tokyo vide et somptueux de son charme brut, des chorégraphies aléatoires et un parcours rythmé par une succession d’accompagnateurs constituent l’essentiel de la carte blanche offerte à Tino Sehgal.

Du Centre Pompidou au Crédac en passant par les galeries parisiennes, la rédaction pose un regard sans concession sur les expositions franciliennes du mois de septembre.

Retour en images sur une exposition audacieuse et délicieuse qui habite avec une joie communicative, jusqu’au 30 octobre, les espaces d’un lieu singulier.

Bruxellois et parisiens étaient réunis au Palais de Tokyo en ce premier week-end de septembre. Indiscipline présenta bien plus que des artistes : c’est l’énergie de la ville de Bruxelles, capitale régionale, nationale et européenne qui fut révélée. Retour sur un événement marquant de la rentrée artistique.

Depuis 25 ans, le festival Côté court célèbre la création cinématographique à travers les court-métrages, organisant une centaine de projections au Ciné 104 de Pantin.

Précurseurs des luttes pour l’égalité, certaines artistes structuraient leur discours féministe par la voie artistique. Ce fut le cas de la pionnière, Judy Chicago, qui dès le milieu des années 60 ouvrit la voie au beau sexe. Le musée d’art contemporain de Bordeaux lui consacre jusqu’au 4 septembre une belle rétrospective.

Avec Solitaire, Stéphane Thidet, propose au Collège des Bernardins une installation d’une beauté fragile et éloquente qui tient de la vision. Que l’artiste a eue, et qu’il nous offre. Un paysage intérieur qui prend à merveille place dans cet ancien lieu de culte, la sacristie, plongée dans le noir et inondée. L’artiste répond à nos questions.

Le Mac Val accueille du 16 avril au 30 septembre une exposition exceptionnelle de Pierre Ardouvin qui transforme le plateau dédié aux expositions temporaires en un monumental dispositif scénique ouvert qui invite à une déambulation renversante.

Deux institutions parisiennes, le musée Picasso et la Bibliothèque nationale de France, rendent un hommage mérité à Miquel Barceló, artiste dont la pratique, si elle s’inscrit dans une belle contemporanéité, convoque les fantômes du passé et investit la temporalité longue de la création.

En offrant une carte blanche à Mircea Cantor, la fondation Francès de Senlis propose une exposition qui ouvre une fenêtre inattendue sur cet artiste à l’œuvre prolixe.

Forte de la nouvelle impulsion insufflée à la foire depuis quatre ans, Art Paris Art Fair est devenu le fer de lance du bouillonnement printanier de l’art parisien.

Avec cette dixième édition, Drawing Now nous offre un salon protéiforme qui déborde avec une énergie immense le cadre strict du dessin pour en découvrir tous les possibles.

Pour sa quatrième édition, DDessin continue de proposer une alternative intimiste aux grands salons de dessins du printemps, occupant du 1er au 3 avril le si séduisant Atelier Richelieu au cœur de Paris pour offrir un cadre intimiste et réellement chaleureux à la création d’aujourd’hui.

Nouvel incontournable de l’année artistique parisienne, ce week-end de printemps est parvenu à devenir un temps fort de la scène internationale.

Avec Carambolages, le Grand Palais se fait fort de réinventer le parcours d’exposition. L’initiative, plus qu’excitante, ne tarde pourtant pas à montrer ses limites, faute de véritable réflexion, de recul et de confiance en une intelligence qui ne soit pas purement déductive.

La Terrasse, espace d’art contemporain de Nanterre accueille jusqu’au 19 mai une exposition ambitieuse imaginée par Barbara Polla, écrivain, commissaire d’exposition aux multiples facettes (écrivain, médecin, ex-députée et directrice de la galerie Analix Forever de Genève), Le Sens de la peine.

À l’occasion de l’Editathon Art+Feminism Paris qui se tiendra les 5 et 6 mars prochains aux Archives Nationales, Slash a rencontré Flora Katz, curatrice et chercheuse, qui organise cette initiative internationale portée pour la deuxième fois par la Fondation Galeries Lafayette.

Le Palais de Tokyo accueille jusqu’au 16 mai les frères Florian et Michael Quistrebert, récents nominés au Prix Duchamp, qui bénéficient de leur première exposition d’envergure dans une institution parisienne.

Pour sa première exposition personnelle à la galerie Christophe Gaillard, Julien des Monstiers propose un parcours riche et plein qui interroge tant l’histoire que la pratique même de la peinture.